Le président sénégalais Macky Sall a accordé une interview à France 24 et RFI lors de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Au cours de cet entretien, il a évoqué divers sujets d’importance.
Macky Sall a abordé la question du coup d’État survenu au Niger le 26 juillet. Il a souligné que la solution diplomatique était privilégiée pour résoudre la crise, tout en maintenant l’option d’une intervention militaire sur la table.
En ce qui concerne sa décision de ne pas briguer un troisième mandat pour l’élection prévue en février 2024, le président a rappelé qu’il en avait le droit sur le plan juridique, mais qu’un « code d’honneur » le dissuadait de le faire.
Macky Sall a également été interrogé sur l’emprisonnement de l’opposant Ousmane Sonko. Il a expliqué qu’il ne pouvait pas commenter cette affaire en raison de la procédure judiciaire en cours. Cependant, il a souligné que la dissolution du parti d’Ousmane Sonko, le PASTEF, était justifiée en raison de ses appels à « l’insurrection et à la destruction de l’État ».
Enfin, le président a laissé la porte ouverte à la possibilité d’assumer un jour la responsabilité du poste de secrétaire général des Nations unies, si plusieurs pays le lui demandaient, bien qu’il ne considère pas cela comme sa « vocation première ».
